Une autre raison fait encore naître ces défauts: on les monte trop jeunes & comme le travail, qu´on leur demande, est au dessus de leur force, & qu´ils ne sont pas encore assez formez, pour résister à la sujettion qu´ils doivent soufrir avant d´être dressez, on leur force les reins, on leur afaiblit les jarrets, & on les gâte pour toujours. Le véritable age, pour dresser un cheval, est six, sept ou huit ans, suivant le climat où il est né.

La rebellion & l´indocilité, qui sont si naturelles, surtout aux jeunes Chevaux, viennent encore de ce qu´ayant contracté l´habitude d´être en liberté dans le haras, & de suivre leurs meres, ils ont peine à se rendre à l´óbéïssance des premiers lecons, & à se soumettre aux volontez de l´homme, qui profitant de l´empire qu´il prétend avoir sur eux, pousse trop loin sa domination; joint à ce qu´il n´y a point d´Animal, qui se ressouvienne mieux que le Cheval, des premiers châtiments qu´on lui a donnez mal-à-propos.

— François Robichon de la Guérinière

Je propose aussi...

le travail de votre cheval selon les principes classiques du baroque. Il peut s'agir d'un accompagnement à l'enseignement ou d'une correction. Les principes de la Guérinière sont également importants pour moi dans le cadre du débourrage : la prise en compte de l'individu, la prise en compte de l'âge, de la capacité intellectuelle du cheval concerné, de son état de santé et de son degré de formation. Je veille tout particulièrement à l'élaboration d'une base solide.

Lorsque j'écris que...

je monte selon les principes classiques du baroque, il s'agit pour moi personnellement et principalement des principes selon lesquels je travaille, et ce n´est pas lié à une race de cheval particulière. La méthode classique du baroque peut être appliquée à toutes les races de chevaux, et pas seulement aux races prédestinées comme les Lusitaniens, les PRE, les Lipizzans, les Frederiksborgers, les Knappstruppers ou les Frisons.

Vous comprendrez que je ne monte pas des chevaux qui se cabrent ou qui montent. Outre ma propre sécurité, cela est principalement dû au fait que je suis convaincue que le fait de se cabrer ou de se lever est l'expression d'une douleur ou d'un désespoir chez le cheval. Dans mon travail, je pars fermement du principe qu'aucun cheval ne réagit volontairement de manière malveillante en se cabrant ou en se levant. Je ne peux donc pas remédier à ce défaut par un accompagnement au sens traditionnel du terme. Je vous conseille toutefois volontiers sur la manière dont vous pouvez éventuellement trouver la cause de ces manifestations de votre cheval. Si la cause est une douleur ou une maladie, je peux vous aider à trouver un spécialiste approprié (vétérinaire, maréchal-ferrant, ostéopathe, sellier). Si la cause réside dans la manière de s'occuper du cheval ou dans le type d'entraînement, je commencerais par des séances au sol visant à renforcer la confiance et je chercherais ici la solution en entraînant votre compréhension de votre cheval.

Si vous rencontrez d'autres problèmes d'équitation, tels qu'un défaut de la langue, un mauvais pliage, une boiterie de rênes, etc. Je tiens toutefois à vous faire part de mes doutes : La plupart du temps, ces problèmes sont causés par le cavalier et ne peuvent pas être résolus à long terme par qn qui monte votre cheval. Il est important que le cavalier travaille aussi sur lui-même. Mais c'est justement là que je vous soutiens volontiers dans mes cours. Mon objectif est que vous formiez une unité avec votre cheval.

Pour cette raison ...

je ne propose pas non plus de monter de jeunes chevaux en l'absence de leur propriétaire. Lorsque je travaille avec votre cheval, je veux que vous soyez présent. Votre relation avec votre cheval doit être renforcée. Cela ne sert à rien que je m'entende bien avec votre cheval si vous n'arrivez pas à le comprendre.

En dehors de cette situation de jeune cheval, où la présence du propriétaire et du cavalier est à mon avis indispensable, je vous propose volontiers un accompagnement en cas d'absence pour cause de travail ou de vacances. Dans ce cas, je m'occupe également volontiers d'autres tâches en dehors de monter votre cheval, comme le nourrir après l'avoir monté où le travailler au sol. Pour cela, il est important que vous me connaissiez déjà, ainsi que mon travail, et que j'aie déjà appris à vous connaître, vous et votre cheval, de manière à pouvoir travailler en votre absence de manière orientée vers les solutions, en me concentrant sur la poursuite de votre collaboration avec votre partenaire, le cheval.

Je vous conseille volontiers...

dans le cadre d'une leçon d'essai. Dans les cas où je ne pense pas être le partenaire idéal pour un débourrage, je vous aide volontiers à trouver un formateur qui soit également pro-cheval.

Je suis également mobile pour le débourrage dans le district Rhin-Est et le district de Neuss. Dans un rayon de 10 km autour de Pulheim-Stommeln, vous ne payez pas de frais de déplacement.